La pêche professionnelle
La pêche professionnelle consiste à capturer des poissons ou des crustacés pour en tirer un revenu. Les modes opératoires sont variés, du plus artisanal au plus industriel et sont fonctions des types de pêche et des zones géographiques.
La pêche artisanale est la plus diversifiée. Elle est pratiquée par des patrons embarqués, propriétaires d’un navire, de petite et moyenne taille (moins de 24 mètres). Elle peut être côtière (marées de 1 à 4 jours) ou hauturière (plus de 96 heures d'affilée en mer). La pêche industrielle comprend la pêche au large, pour des marées qui durent entre 4 et 20 jours pratiquée et la grande pêche, pour des marées de plus de 20 jours.
La pêche professionnelle est encadrée par une réglementation qui tend à se renforcer pour protéger la biodiversité et les ressources halieutiques. D’après les statistiques de la DAMGM (Direction des Affaires Maritimes et des Gens de Mer) les marins pêcheurs ont perdu le quart de leurs effectifs en moins de 15 ans. Toutes les façades maritimes ont vu une diminution du nombre de leurs marins pêcheurs. La pêche au large est particulièrement touchée, la pêche côtière résiste mieux.
La France métropolitaine représente la sixième flotte de l’Union européenne. Elle est composée majoritairement de bateaux de moins de 12 mètres.
Dans les Alpes-Maritimes, la pêche professionnelle concerne exclusivement la pêche côtière, qui est organisée au départ de 21 ports, constituée en 6 prud’homies (communautés de patron pêcheurs dotées d’attributions réglementaires et disciplinaires pour gérer la pêche sur leur territoire).
Des points de vente sont présents dans les ports de débarquement ou sur certains marchés.
*CDPMEM06
Observatoire économique portuaire franco-italien (cartothèque) – zone Marittimo
Carte pêche